Abstract :
[fr] Les commotions cérébrales représentent une préoccupation majeure dans le domaine sportif, affectant entre 1,6 et 3,8 millions d’individus annuellement aux États-Unis, toutes disciplines confondues. La prévalence des commotions varie selon le sport pratiqué, le sexe des participants et le niveau de compétition. Le football américain, le hockey sur glace et le rugby sont identifiés comme les sports avec le plus haut risque de commotions, principalement en raison de leur nature physique et des contacts directs fréquents entre les joueurs. Une prévalence plus élevée est rapportée lors des matchs que lors des entraînements. Les différences de genre dans l’incidence des commotions sont également marquées, les femmes semblant plus susceptibles de subir des commotions dans des sports comparables. Parmi les hypothèses, encore à valider, il y a potentiellement des différences physiologiques comme la force des muscles du cou ou encore en raison de certains facteurs biomécaniques. Ces facteurs pouvant influencer la manière dont les impacts sont absorbés lors des collisions. La distribution géographique des commotions varie avec des études américaines rapportant des taux élevés dans des sports populaires comme le football américain et le hockey sur glace, tandis que l’Europe présente des taux plus élevés dans des sports comme le rugby et le football. Cette variation reflète les différences culturelles et les pratiques sportives prédominantes dans différentes régions. La prévention des commotions nécessite une approche proactive incluant l’éducation, l’utilisation d’équipements de protection et des programmes de renforcement musculaire adaptés afin de réduire les risques de blessures cérébrales et de promouvoir la sécurité des athlètes à tous les niveaux de compétition.
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