La science des réseaux - Partie 1: En cancérologie, en général

L’avalanche des données issues de la cascade des «omics», et en particulier la cartographie des interactions protéine-protéine (l’interactome), permettent aujourd’hui - grâce aux bases théoriques et scientifiques établies dans la science des réseaux, et aux développements rapides en intelligence artificielle, en particulier en «machine learning» (avec sa rapidité et sa puissance de calcul) - de disséquer la complexité et la superposition des maladies, ainsi que leur prise en charge. Ceci nous permet également de découvrir de nouveaux gènes clé, de nouveaux biomarqueurs, de nouvelles interactions avec des
modalités tant thérapeutiques que diagnostiques (y com- pris adaptées à l’individu), et nous ouvre de nouvelles perspectives dans les domaines de la prédiction (de la réponse
à un traitement) et de la prévention. Les attentes sont donc multiples dans le domaine de la santé. Nous faisons le point - de façon non exhaustive - sur certaines applications
dans le domaine particulier de l’oncologie.