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Unpublished conference/Abstract (Scientific congresses and symposiums)
L'utilisation de trois types de documents écrits en classe d'histoire dans l'enseignement secondaire : quelles représentations et quels obstacles pour les élèves en Belgique francophone ?
Pirard, Gaël
2024Supports didactiques, ressources pédagogiques. Formes, (in-)égalités, autorités et pratiques. Colloque du Didactifen 2024.
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Keywords :
didactique; histoire; représentation; enseignement; document; obstacle
Abstract :
[fr] En Belgique francophone, pendant le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, la plupart des manuels utilisés en classes d’histoire proposaient aux élèves des textes de synthèse. Jusque dans le courant des années 1950-1960, la place accordée aux traces du passé ou aux travaux postérieurs restait généralement très faible (Jadoulle, 2015). Mais les choses ont progressivement changé. Aujourd’hui, que ce soit à travers les manuels ou les séquences proposées par les enseignants, « l’étude de documents a pris une place centrale dans l’enseignement de l’histoire » et les élèves sont confrontés à des documents d’une « très grande hétérogénéité » (Audigier, 2018, p. 37-38). Cependant, certains élèves peuvent rencontrer des difficultés lorsqu’il s’agit d’interpréter un ensemble de documents de types variés (Jadoulle, 2015). En effet, « il ne suffit pas d’aligner des documents pour comprendre et donner du sens au passé » écrit le didacticien suisse Charles Heimberg (2002, p. 39). Wineburg (2001), qui a étudié les stratégies et techniques utilisées par les historiens lors de l’analyse de traces du passé met en avant l’idée de « dialogues simulés » (Doussot, 2018, p. 110). D’après Wineburg, les historiens simuleraient « un processus interpsychique en langage intrapsychique » (Doussot, 2018, p. 110). Cette méthode leur permettrait d’explorer différentes perspectives et de mieux élaborer le contexte historique de la trace du passé analysée. Bien que les didacticiens s’accordent aujourd’hui sur l’importance de confronter les élèves à différents types de documents en classe d’histoire (Heimberg, 2002 ; Ethier, Lefrançois & Demers, 2014 ; Jadoulle, 2015), nous disposons de peu de données sur la manière dont les élèves en Belgique francophone traitent cette diversité. Lorsqu’ils sont confrontés à des traces du passé, des travaux d’historiens et des textes de synthèse, ainsi qu’à des documents textuels, iconographiques, audiovisuels, schématiques, cartographiques, etc., que se passe-t-il réellement dans l’esprit de ces élèves ? Au XXIe siècle, en Belgique francophone, les élèves de l’enseignement secondaire sont-ils proches ou bien éloignés des « dialogues simulés » que Wineburg (2001) associe au raisonnement historien ? La recherche présentée dans cette communication se concentre sur les représentations que les élèves ont des trois types de documents écrits les plus couramment rencontrés en classe d’histoire au XXIe siècle en Belgique francophone (les traces du passé, les travaux des historiens et les textes de synthèse élaborés par les enseignants ou par les auteurs de manuel). La question posée est la suivante : Quelles sont les représentations des élèves concernant les différents types de documents écrits auxquels ils sont généralement confrontés en classe d’histoire en Belgique francophone ? Quels obstacles à l’apprentissage peut-on identifier ? La recherche s’est déroulée en trois étapes. Tout d’abord, nous avons demandé de compléter un questionnaire aux élèves de 4e, 5e et 6e années de différents établissements de l’enseignement secondaire en province de Liège . Les élèves ont reçu un ensemble de documents, sur un thème historique précis, comprenant les trois types de documents étudiés dans la recherche. Le questionnaire avait pour objectif de recueillir des informations sur leurs représentations pour chacun des types de document. Ensuite, nous avons réalisé des entretiens individuels semi-directifs avec quelques élèves tirés au sort et qui n’avaient pas répondu au questionnaire, afin de recueillir des informations sur leurs représentations en utilisant la méthode de la « réflexion à voix haute ». Enfin, après avoir analysé les données et découvert les représentations des élèves, nous avons comparé celles-ci avec les écrits des spécialistes de la didactique et de l’épistémologie de l’histoire s’intéressant aux documents en tant que sources d’accès au passé. Cette comparaison avait pour objectif d’identifier certains obstacles et de réfléchir au moyen des les surmonter (Martinand, 1986 ; Bachelard, 1993).
Research Center/Unit :
DIDACTIfen - Unité de Recherche en Didactique et Formation des Enseignants - ULiège
Disciplines :
History
Education & instruction
Author, co-author :
Pirard, Gaël ;  Université de Liège - ULiège > Unités de recherche interfacultaires > Unité de recherche en didactique et formation des enseignants (DIDACTIfen)
Language :
French
Title :
L'utilisation de trois types de documents écrits en classe d'histoire dans l'enseignement secondaire : quelles représentations et quels obstacles pour les élèves en Belgique francophone ?
Publication date :
2024
Event name :
Supports didactiques, ressources pédagogiques. Formes, (in-)égalités, autorités et pratiques. Colloque du Didactifen 2024.
Event organizer :
Didactifen (ULiège)
Event date :
du 23 mai 2024 au 24 mai 2024
Audience :
International
Peer reviewed :
Peer reviewed
Available on ORBi :
since 03 June 2024

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