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Abstract :
[fr] Notre communication se base sur des données recueillies lors d’une recherche quasi expérimentale menée en province de Liège, en Belgique francophone, auprès d’un échantillon d’élèves (n=369) de 3e année du secondaire dans l’enseignement qualifiant (technique ou professionnel). L’objectif de cette étude était d’analyser l’impact des modes de mise à disposition des savoirs enseignés (ordre strictement chronologique ou ordre thématique) sur l’apprentissage de certaines dimensions de la temporalité historienne chez les élèves. Cette recherche a suscité une réflexion approfondie sur la place des ressources lorsqu’il s’agit d’évaluer la maitrise de ces dimensions par les élèves.
La question centrale de notre communication est la suivante : quelle place accorder aux connaissances déclaratives dans le cadre d’une recherche quasi expérimentale sur l’apprentissage de la temporalité historienne en classe d’histoire ? Alors que certaines recherches en didactique de l’histoire (Martineau, 1997 ; Wilschut, 2012 ; Jadoulle & Stevens, 2018) accordent une importance considérable aux connaissances déclaratives dans l’évaluation de la temporalité historienne, d’autres (Jadoulle, 2018 ; Pirard, 2021) cherchent à les réduire. Cette divergence d’approche soulève des questions cruciales quant aux enjeux liés à l’évaluation en classe d’histoire et aux différentes ressources dont les élèves peuvent disposer.