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Doctoral thesis (Dissertations and theses)
Etude de la démographie et de l'exploitation halieutique de six espèces de poissons-chats (Teleostei, Siluriformes) dans le delta de l'Ouémé au Bénin.
Chikou, Antoine
2006
 

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Keywords :
Oueme river delta; delta de l'Ouémé; reproduction; growth; croissance; catfishes; poissons-chats; demographic traits; démographie; Bénin; age; âge
Abstract :
[fr] Cette étude a pour objectif principal de décrire et de comparer les aspects principaux de l’écologie de six espèces de poissons-chats en ce qui concerne l’habitat, la reproduction, la croissance et la dynamique des populations afin d’aboutir à des propositions de gestion des pêcheries dans l’Ouémé, en particulier à la station d’Agonlin Lowé. A partir des pêches mensuelles d’échantillonnage effectuées entre mai 1999 et mars 2001, 80 espèces (dont 15 d’origine estuarienne) appartenant à 56 genres et 33 familles ont été répertoriées. Les espèces de poissons-chats, au nombre de 16, représentent 70,8 % du nombre total de poissons capturés, soit une biomasse de 69,0 %. Les abondances numérique et pondérale ont variées en fonction des mois, des habitats et des techniques de pêche. Il existe deux pics importants d’abondance des poissons, en général, et des poissons-chats, en particulier : novembre et janvier. Chaque mois, une trentaine d’espèces sont responsables de 95 % des abondances relatives en nombre et en biomasse. Parmi celles-ci, on retrouve en tête de liste Synodontis schall (31,9 % en nombre et 27,5 % en biomasse), Schilbe intermedius (23,6 % en nombre et 9,9 % en biomasse), Synodontis nigrita (5,4 % en nombre et 5,7 % en biomasse) et Clarias gariepinus (3,2 % en nombre et 20,6 % en biomasse). Clarias ebriensis (0,6 % en nombre et 0,8 % en biomasse) et Schilbe mystus (0,1 % en nombre et 0,1 % en biomasse) sont peu représentés dans les captures globales. D’après l’évolution conjointe des abondances et de la richesse spécifique au cours des mois, on observe que les valeurs plus élevées de la richesse ne sont pas nécessairement suivies d’abondances plus élevées. Lorsque la capture des Mochokidae diminue dans le milieu, celle des Schilbeidae et des Clariidae augmente. Dans les habitats, un petit nombre d’espèces (une dizaine) ont des abondances relativement élevées. La classification numérique des espèces suivant les méthodes et techniques de pêche permet de distinguer 4 groupes de poissons qui sont pêchés en priorité par celles-ci. L’étude des captures aux filets maillants mono-filaments indique que l’efficacité de capture diminue avec la maille du filet. La mise en regard de ces résultats avec les précipitations indique que les captures par heure, mois et saison ne montrent pas de corrélation directe significative avec celles-ci (p > 0,05) pour les six espèces de poissons-chats étudiées. Les meilleures corrélations ont été observées chez C. ebriensis (0,43) et C. gariepinus (0,32). L’étude de l’activité des poissons, basée sur leur abondance dans les captures, montre que les six espèces de poissons-chats étudiées sont toutes nocturnes. L’étude de l’âge et de la croissance chez C. gariepinus, C. ebriensis, S. schall et S. intermedius a été réalisée par l’analyse des structures par tailles et l’examen des coupes minces d’épines de nageoires. Les tailles obtenues par retrocalcul aux différents âges ont été comparées à celles des structures par tailles. La concordance de l’analyse des structures par taille avec les résultats issus des coupes d’épines de nageoires confirme que la méthode de Petersen est tout à fait applicable aux espèces étudiées et, si les conditions d’échantillonnage sont bien respectées, peut amener à déterminer avec précision l’âge des poissons. Les résultats obtenus, couplés à une analyse des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques du milieu, nous révèlent l’apparition des marques de croissance sur les pièces osseuses chez les espèces au mois de juillet dans le delta de l’Ouémé. Le déterminisme de l’inscription d’une marque de croissance a été vérifié en station d’élevage chez C. gariepinus. La reprise du nourrissage semble être plus directe et favorable à la mise en place rapide d’une ligne d’arrêt et/ou de ralentissement de croissance après une période de jeun plus ou moins longue.La condition K des six espèces considérées a varié différemment entre elles, les deux Mochokidae ayant les conditions les plus élevées. La condition est plus élevée chez C. ebriensis que chez C. gariepinus et plus élevée chez S. nigrita que chez S. schall. Au sein d’une même espèce, la condition a varié selon le sexe, les mois et les habitats. Chez S. intermedius les mâles ont une condition significativement plus élevée que les femelles. Les corrélations (r de Pearson) réalisées entre la condition des espèces et les précipitations mensuelles dans le secteur d’Adjohoun ne sont pas significatives pour les espèces, à l’exception des femelles de C. ebriensis (r = 0,52) et de S. nigrita (r = 0,56) avec p < 0,05. L’analyse de la répartition mensuelle des stades de maturité sexuelle et des variations de l’indice gonado-somatique (IGS) indique que la reproduction des poissons se déroule en période de crue, de juillet à septembre-octobre. L’apparition dans les populations des juvéniles d’âge 0+ et l’étude de la reproduction par le logiciel Fisat viennent en appui à ces résultats. L’examen des proportions d’ovules produits par les différentes espèces montre une forte influence des caractéristiques du milieu et des activités de pêche sur S. intermedius et S. schall qui développent une stratégie de type « r » contrairement à l’espèce S. nigrita qui, elle, développe une stratégie de type K ; C. ebriensis et C. gariepinus étant intermédiaires avec C. ebriensis plus proche du type r. La différence entre les rendements des différentes méthodes de pêche est liée, d’une part, aux conditions du milieu et, d’autre part, aux caractéristiques des méthodes ainsi qu’aux techniques d’exploitation qui ne sont pas les mêmes. Les différents résultats liés à la mortalité confirment les observations de terrain où l’on note une forte mortalité par pêche pour les six espèces. Toutefois, elle semble plus faible chez C. ebriensis (0,98). S’il est vrai que cette espèce subit une forte pression dans les trous à poissons, il semble, qu’en dehors de ce système, la pression sur l’espèce dans les autres habitats n’est pas assez élevée. Aussi, l’espèce S. mystus semble ne pas être vulnérable aux engins de pêche utilisés dans le milieu. Enfin, un plan de gestion pour la ressource à Agonlin Lowé prenant en compte les résultats obtenus par cette étude devra considérer les trois principales actions suivantes : - (1) si, pour le moment, rien ne peut être fait pour réduire les captures des Clariidae dans les trous à poissons, la stratégie de gestion des populations devra être axée sur la réduction des captures dans les plaines inondées au début de la crue afin de protéger les reproducteurs pendant le frai, - (2) il est important d’encourager les pratiques d’exploitation des ressources, types « acadjas » et « whédos » (possibilité éventuelle d’élevage piscicole), qui permettent à beaucoup d’espèces de vivre pendant les premiers mois de leur existence et aident donc à conserver au fleuve Ouémé ses réserves de poissons,- (3) il faut étendre cette étude à d’autres groupes de poissons-chats d’intérêt économique dans le milieu comme par exemple Heterobranchus longifilis qui se fait de plus en plus rare dans les captures, afin d’envisager des opérations de repeuplement du milieu.
Disciplines :
Zoology
Author, co-author :
Chikou, Antoine ;  Université de Liège - ULiège > FSVI - FS - Département des sciences de la vie
Language :
French
Title :
Etude de la démographie et de l'exploitation halieutique de six espèces de poissons-chats (Teleostei, Siluriformes) dans le delta de l'Ouémé au Bénin.
Defense date :
15 December 2006
Institution :
Université de Liège
Degree :
Doctorat en sciences
Promotor :
Philippart, J.C.
President :
Vandewalle, P.
Jury member :
Moreau, J.
Poncin, P.
Parmentier, E.
Snoeks, J.
Laleye, Ph.
Available on ORBi :
since 27 March 2024

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