Gourob; Nouvel Empire; biais documentaire; culture matérielle funéraire; femmes
Abstract :
[fr] En fonction des sources mobilisées, la documentation offre une vision contrastée de la femme dans l’Égypte ancienne. Après une remise en contexte, cette recherche se concentre sur ce que l’archéologie des assemblages funéraires peut apporter à notre connaissance de la société de cour du Nouvel Empire et en particulier de ses dames, à travers l’examen des nécropoles de Gourob. Le site de (Médinet el-)Gourob est associé, à partir du règne de Thoutmosis III (ca. 1479-1425 avant notre ère), à un domaine et une résidence des femmes de la famille royale et de la cour, souvent désignés par l’égyptologie contemporaine sous l’appellation de « palais-harem ». Les objets de Gourob, en particulier ceux mis au jour durant la campagne entreprise par la British School of Archaeology in Egypt en 1920 (G. Brunton et R. Engelbach), sont utilisés comme cas d’étude pour évaluer les possibilités de caractérisation sociologique des femmes inhumées dans les nécropoles qui entourent ce complexe palatial. [en] Depending on the sources used, the Egyptological documentation offers a contrasting view of women in ancient Egypt. After a general contextualisation, this research focuses on how the archaeology of funerary assemblages can contribute to our knowledge of ancient Egyptian court society during the New Kingdom and in particular its ladies, through the examination of the necropoleis of Gurob. The city of (Medinet el-)Gurob is associated, from the reign of Thutmose III on (ca. 1479-1425 BC), with a domain and a residence for women of the royal family and the court, often referred to by contemporary Egyptology as a ‘harem-palace’.
The objects from Gurob, especially those excavated during the campaign undertaken by the British School of Archaeology in Egypt in 1920 (G. Brunton and R. Engelbach), are used as a case study to gauge the potential of sociological characterization of the women buried all around this palace complex.