Keywords :
Diet; Feeding habits; Habitat; Alpine newt; Optimal foraging; amphibian; Ichthyosaura alpestris; Pindos; Greece; Resource partitioning; Terrestrial diet; Terrestrial feeding; Juvenile; Drakolimni; Terrestrial resources; Food; Triturus alpestris; Body size; Mesotriton alpestris; Triton alpestre; Amphibien
Abstract :
[en] Many species of newts and salamanders forage in both terrestrial and aquatic environments during their life. However, the relative benefits of the two foraging patterns remain unknown because all previous studies have focused on only one habitat. The aim of this study was to find out which foraging tactic is the most successful in terms of energy intake. To this end, I analyzed trophic habits in metamorphosed juveniles in the Alpine newt, Triturus alpestris veluchiensis, inhabiting an alpine lake (Drakolimni) and the surrounding lands (Tymphi Mountains, northern Greece). The diet of the newts reflected the range of prey available in the two habitats, but aquatic newts also foraged on invertebrates that fell on the water surface. The two lifestyles have different energy outcomes. Terrestrial invertebrates provided high energy gains mainly to terrestrial juveniles because of the low number of this prey type in the lake. However, terrestrial juveniles are expected to suffer higher mortality (freezing on land is more probable than in deep waters) and a lower energy intake when air temperature is low, i.e., the main pattern in high-elevation sites, except during mid-summer. Persistence of the aquatic foraging tactics in the population may depend on a trade-off between costs and benefits.
[fr] De nombreuses espèces de tritons et de salamandres recherchent leur nourriture dans les environnements aquatiques et terrestres au cours de leur existence. Cependant, les bénéfices des deux tactiques restent inconnus car les précédentes études portaient sur un seul habitat. L’objectif de cette étude était de déterminer quelle tactique de recherche de nourriture avait le plus de succès en termes d’apport énergétique. A cette fin, j’ai analysé les habitudes trophiques chez des juvéniles métamorphosés du Triton alpestre Triturus alpestris veluchiensis habitant un lac alpin (Drakolimni) et les terres voisines (Monts Tymphi, nord de la Grèce). L’alimentation reflète la gamme de proies disponibles dans les deux habitats, mais les tritons aquatiques consommaient aussi des invertébrés terrestres tombés à l’eau. Les deux modes de vie ont des résultats énergétiques différents. Les invertébrés terrestres fournissent de hauts gains énergétiques principalement aux juvéniles terrestres étant donné la rareté de cette proie dans le lac. Cependant, les juvéniles terrestres sont supposés souffrir d’une plus haute mortalité (le gel sur terre est plus probable que dans l’eau) et d’une prise énergétique inférieure quand la température de l’air est basse, c’est-à-dire durant la majeure partie de l’année, le milieu de l’été excepté. La persistance des deux modes de recherches de nourriture dans la population dépend donc vraisemblablement d’un compromis entre différents coûts et bénéfices.
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