Abstract :
[en] The inhibition of the renin-angiotensin system represents the first preventive treatment of the chronic kidney disease (CKD), especially in presence of albuminuria. Recently, sodium-glucose cotransporter type 2 inhibitors (SGLT2i, gliflozins) demonstrated a nephroprotective effect, first in patients with type 2 diabetes at cardiovascular risk, then in diabetic patients with CKD assessed by a reduction of the glomerular filtration rate (GFR) and albuminuria (CREDENCE with canagliflozin), and finally in patients with CKD and albuminuria, with or without diabetes (DAPA-CKD with dapagliflozin). EMPA-KIDNEY study compared the effects of empagliflozin 10 mg/day versus placebo in patients with CKD, with or without diabetes. In comparison with the two previous renal studies, this clinical trial randomised patients with a lower GFR (78 % of patients with GFR inferior to 45 mL/min/1.73 m²) and a lower level of albuminuria (20 % of patients without pathological albuminuria). EMPA-KIDNEY demonstrated a reduction by 28 % (p inferior to 0.001) of the primary composite outcome (progression of CKD or cardiovascular death) and of several renal endpoints, including the shift to terminal CKD (-33 %), independently of the presence of diabetes, and with a tolerance profile comparable to what is already known. EMPA-KIDNEY results reinforce the use of SGLT2is, in general, and of empagliflozin, in particular, in a broader population with CKD and, thus, the indication of this pharmacological class in nephrology in combination with inhibitors of the renin-angiotensin system.
[fr] L’inhibition du système rénine-angiotensine représente le premier traitement de prévention de la maladie rénale chronique (MRC), en particulier chez les patients avec albuminurie. Récemment, les inhibiteurs des cotransporteurs sodium-glucose de type 2 (iSGLT2, gliflozines) ont démontré une néphroprotection, d’abord chez les patients avec un diabète de type 2 à risque cardiovasculaire, puis chez des patients avec MRC avec diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG) et albuminurie (CREDENCE avec la canagliflozine), puis chez des patients avec MRC albuminurique, avec ou sans diabète (DAPA-CKD avec la dapagliflozine). L’étude EMPA-KIDNEY a comparé les effets de l’empagliflozine 10 mg/jour à un placebo chez des patients avec MRC, avec ou sans diabète. Par comparaison aux deux études précédentes, cet essai a recruté des patients avec un DFG plus bas (78 % de patients avec un DFG inf�rieur a 45 mL/min/1,73 m²) et avec un niveau d’albuminurie plus faible (dont 20 % de patients sans albuminurie pathologique). EMPA-KIDNEY a démontré une réduction de 28 % (p inf�rieur a 0,001) du critère primaire composite (progression de la MRC ou mort cardiovasculaire) et de divers critères rénaux secondaires, dont l’évolution vers la MRC terminale (-33 %), indépendamment de la présence d’un diabète, et avec un profil de tolérance de l’empagliflozine comparable à celui déjà connu. EMPA-KIDNEY consolide l’utilisation des iSGLT2, en général, et de l’empagliflozine, en particulier, dans une population plus diversifiée en ce qui concerne la MRC et, donc, l’indication de cette classe pharmacologique en néphrologie en combinaison avec les inhibiteurs du système rénine-angiotensine.e.
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