Keywords :
pollution atmosphérique, espaces verts, capteurs fixes des particules, PM10 et PM2.5.
Abstract :
[fr] Avec une proportion croissante de la population mondiale vivant en ville, la discipline de l’écologie urbaine prend de l’ampleur. En même temps, un développement urbain durable exige que tout impact négatif sur la fourniture de biens et services écosystémiques qui sous-entend également le bien-être humain, soit limité. En raison d’immenses bénéfices que les espaces verts fournissent, on pourrait supposer que de grandes surfaces devraient être réservées à ces fins. Or, les statistiques montrent que les espaces verts disparaissent à un rythme très rapide à travers le monde lors des processus d’urbanisation. Cependant, les pollutions urbaines et leurs impacts font l’objet de nombreuses études en Europe et en Amérique du nord, où sont mises en œuvre des politiques de réduction des émissions des polluants, de combustion notamment. C’est encore loin d’être le cas en pays émergents alors qu’ils sont soumis à une pollution atmosphérique importante, aussi bien urbaine qu’industrielle. Dans beaucoup de villes Africaines, notamment Lubumbashi, Les effets de la pollution sont certains, mais l’information sur les concentrations des PM et l’effet des EV sur leur réduction est appréhendée de manière imprécise. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’influence des espaces verts urbains sur la réduction des polluants atmosphériques (PM10 et PM2.5) dans la ville de Lubumbashi. Pour réaliser cette étude huit capteurs fixes ont été installés sur deux trajectoires passant par deux espaces verts, suivant la direction du vent, avec deux capteurs à l’entrée du vent dont un sur chaque trajectoire, quatre capteurs dans les espaces verts, deux sur chaque trajectoire et deux capteurs à la sortie du vent, un sur chaque trajectoire. Il s’est révélé que l’espace sans végétation (entrée du vent) présentait des très fortes concentrations en PM2.5 et PM10, alors que dans les espace végétalisés (EV) et à la sortie du vent, les concentrations étaient faibles. Il s’est révélé des faibles concentrations en PM2.5 et PM10 aux mois de juin et juillet 2020 comparativement au mois d’août. Le couvert végétal contribue à la réduction de la pollution particulaire atmosphérique dans la ville de Lubumbashi, mais dans certains cas les concentrations en PM2.5 et PM10 sont en moyenne supérieures aux seuils de l’OMS dans les espaces verts.