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Abstract :
[fr] Comme le montrent les indicateurs de l’enseignement de la Communauté Française de Belgique (2008), une grande partie des étudiants terminant leurs études secondaires prolongent celles-ci en s’inscrivant dans l’enseignement supérieur. Pourtant, il semble subsister des inégalités d’accès, principalement à l’université. Les inégalités sociales d’accès et celles liées aux parcours scolaire antérieur, ne peuvent-elles pas trouver certains éléments d’explication dans les différences de motivation ?
Inspiré de la théorie de l’expectancy-value (Eccles & Wigfield, 2002), nous proposons un modèle ayant pour objectif de tester l’effet médiateur de variables motivationnelles telle que la valeur et le sentiment de compétences. Si nous connaissons l’impact du statut socio-économique et de la filière fréquentée en fin d’enseignement secondaire sur le choix d’études supérieures, la motivation permet-elle de comprendre une partie de celui-ci ? Ce modèle prend en compte le regard du jeune par rapport à ses propres représentations mais également le regard du jeune sur les représentations de ses parents au niveau de ses compétences et de l’importance accordée aux études supérieures
Pour mener à bien cette recherche, un questionnaire a été soumis à 2147 élèves de 6e secondaire de l’enseignement organisé ou subventionné par la Communauté Française de Belgique. Les données récoltées grâce à ce questionnaire portent sur les aspirations d’avenir du jeune, sur son parcours scolaire antérieur, sa motivation, le statut socio-économique et culturel de sa famille ou encore les représentations de ses parents par rapport à l’enseignement supérieur. Ces données ont été traitées avec le logiciel LISREL et ce afin de mettre en évidence le rôle de la motivation dans le choix d’étude des jeunes.