Et si nous approchions «la santé» de façon totalement différente?

Une vision de la santé par trop réductrice – la santé se définissant quasiment uniquement comme une absence de maladie et de symptômes – a longtemps imprégné l’organisation des soins. Aujourd’hui, «le tout connecté» fait irruption avec force, rendant les choses autrement plus complexes et intriquées. Pour comprendre et analyser ces «réseaux», il nous faut singulièrement plus de données, et surtout cultiver une culture de la donnée, tant au niveau des soignants que des soignés. Les données médicales ne suffisent plus. Aujourd’hui, pour améliorer la santé individuelle et populationnelle, ainsi que l’efficience de notre écosystème de «soins», il faut se pencher résolument vers des facteurs autres que l’accessibilité et la qualité: «l’exposome», le «behaviorome» et les «SDOH» (social determinants of health).