[fr] Grâce au projet européen LIFE+ Walphy (2009-2013), des travaux de restauration sur trois masses d’eau ont été réalisés, ainsi qu’un suivi scientifique de leur efficacité via des relevés avant et après travaux. Les travaux concernaient l’amélioration de la continuité longitudinale avec 23 obstacles effacés ou aménagés dans le bassin du Bocq, et l’amélioration de la continuité transversale avec 3,7 km de cours d’eau réhabilités selon différentes techniques. Depuis, cinq stations ont fait l’objet de relevés hydromorphologiques et biologiques. Grâce à une comparaison avant/après travaux, les résultats ont démontré l’efficacité à court terme des aménagements entrepris. Dix ans après, la question de la pérennité des aménagements et de leurs bénéfices écologiques se posait, à l’échelle stationnelle, et à l’échelle de la masse d’eau. L’évaluation actuelle (2021) s’est faite selon ces deux échelles, et est basée sur un suivi géomorphologique et écologique des stations aménagées et des stations de contrôle, ainsi que l’analyse des données des stations DCE. Il ressort une certaine variabilité dans la pérennité des aménagements, selon le type de travaux. Hydromorphologiquement, l’analyse des sites restaurés montre généralement une légère baisse des gains obtenus quelques années après les travaux. Cela pourrait être attribué au comblement des annexes hydrauliques ou à une dispersion des galets injectés. Biologiquement, le bilan est positif, mais des différences quant au temps et à l’intensité de réponse des indicateurs apparaissent, selon le type d’aménagement et l’échelle considérée. A l’échelle de la masse d’eau, certains paramètres piscicoles montrent des changements concomitants avec l’augmentation de la continuité longitudinale
