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Abstract :
[fr] Dans le cadre de la réalisation du WP1 sur l’état de l’art, outre l’étude bibliographique relative aux sujets traités par le projet, il nous semblait essentiel de rencontrer les acteurs du secteur afin d’identifier l’état des pratiques et connaissances en matière de gestion des déchets de C&D. Nous avons donc décidé de cibler nos rencontres à la fois sur les architectes, responsables de la conception des projets, et sur les entrepreneurs, responsables de la mise en oeuvre de ces derniers1. Vingt-cinq interviews ont ainsi été réalisées : quinze dans les bureaux d’architecture et dix dans les entreprises de construction. Les bureaux d’architecture ont été sélectionnés sur base d’un listing des bureaux implantés en RBC et renseignés sur le site de l’Ordre des Architectes. Les entreprises de construction ont été contactées et renseignées par le biais de la Confédération Construction Bruxelles-Capitale (CCB-C) avec l’aide et le soutien du CSTC. Nous avons opté pour une rencontre en personne et des interviews basées sous la forme d’une discussion. Les questions sont cependant structurées et prédéterminées dans le but de mieux « conduire » l’échange et de pouvoir comparer les résultats finaux entre bureaux/entreprises interrogées. Il s’agit d’entretiens que l’on pourrait qualifier de « semi-directif », l’objectif étant de « tâter le terrain », de rencontrer les personnes et d’échanger sur le sujet des déchets de construction : évaluer quel est le niveau de connaissance et d’intégration de cette problématique dans leur profession à travers des questions tout à la fois globales et précises. Il est certain que l’échantillon choisi est restreint et ne peut nous permettre de tirer des conclusions pour l’ensemble du secteur, que ce soit pour les concepteurs ou les constructeurs. Il ne s’agit en rien d’une étude statistique, l’objectif est d’ordre plus qualitatif. Néanmoins, ces rencontres nous ont permis de prendre la température chez les concepteurs mais aussi chez les constructeurs par rapport à la question du déchet en construction. Cela nous a ainsi conduits à identifier un certain nombre de positions, méconnaissances, pratiques ou attentes particulières qui pourront nous aider dans la suite et le développement du projet BBSM.