Abstract :
[fr] En 1920, la Société géologique de Belgique dont le siège était à l’Université de Liège consacra une Session extraordinaire à la reconnaissance des Hautes Fagnes du sud-est et, plus particulièrement, des observations discutées par les auteurs allemands qui, jusque là, avaient débattu de la présence ou non d’anciens glaciers dans les « Hautes Fagnes ». Les participants conclurent à la prévalence des processus périglaciaires sur des traces de glaciers disparus. L’intérêt porté aux observations faites sur le terrain par les géologues allait initier le développement de la géomorphologie périglaciaire à l’Université de Liège. L’unité paysagère du pierrier de la Statte, bien connue pour ses blocs jointifs, n’est que l’infime partie d’un pierrier où la concentration de blocs est moindre et qui s’étend entre la Statte et le ruisseau des Nutons « sur plus de 700 m de longueur entre 510 et 540 m d’altitude ». Des gros blocs épars en surface sont fréquents dans tout le bassin versant.
[en] In 1920, the Geological Society of Belgium, whose headquarters was at the University of Liège devoted an Extraordinary Session to the recognition of the southeastern part of the « Hautes Fagnes » and, more particularly, of the observations discussed by the German authors who, until tien, had debated on the presence or not of ancient glaciers on this area. The participants concluded that periglacial processes were prevalent on traces of disappeared glaciers. The interest shown in field observations by geologists would initiate the development of periglacial geomorphology at the University of Liège. The landscape unit of the Statte scree, well known for its adjoining blocks, is only the tiny part of a scree where the concentration of blocks is less and which extends between the Statte river and the Nutons stream " over 700 m in length, between 510 and 540 m altitude ”. Large boulders scattered on the surface are frequent throughout the watershed.