[fr] Se plonger dans la correspondance, les manuscrits et les publications de Jean-François Champollion deux cents ans après le déchiffrement de l’écriture hiéroglyphique ne manque pas d’éveiller chez l’égyptologue contemporain une admiration teintée d’incrédulité : en une dizaine d’années à peine — entre le 27 septembre 1822, date du déchiffrement, et le 4 mars 1832, date du décès précoce de « l’Égyptien » — les progrès de Champollion le Jeune dans la compréhension du fonctionnement de l’écriture hiéroglyphique, de la grammaire de l’égyptien ancien, ainsi que dans la connaissance de l’histoire et de la religion de l’Égypte pharaonique sont stupéfiants de justesse et de rapidité. Si bien des points resteront à découvrir, élucider, expliquer ou préciser à sa suite, son statut de fondateur de la science égyptologique est incontestable et incontesté. Cette contribution retrace les grandes étapes intellectuelles et conditions historiques qui ont conduit au déchiffrement des hiéroglyphes.
Centre/Unité de recherche :
Mondes anciens - ULiège
Disciplines :
Etudes classiques & orientales
Auteur, co-auteur :
Polis, Stéphane ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences de l'antiquité > Egyptologie
Langue du document :
Anglais
Titre :
Deux siècles après Champollion : les conditions d’un déchiffrement