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Abstract :
[fr] Nous avons décidé d’organiser une après-midi d’études autour des techniques numériques, dans le cadre du cours de didactique disciplinaire de la philosophie et citoyenneté. Cette décision pourrait étonner. On pourrait tout à fait décider, en philosophes, de ne pas étudier les techniques numériques ; pas du tout. Par exemple parce que ça serait entrer dans la logique du capitalisme mondialisé, se plonger sans pouvoir en sortir dans un mode de pensée néolibéral. Et que la tâche de la philosophie, c’est précisément de prendre distance afin de conserver une hauteur critique suffisante.
Nous ne cherchons évidemment pas à rester inconscients des enjeux sociaux et politiques du numérique. Nous choisissons pourtant, dans un premier temps qui est celui-ci, de privilégier la pratique, l’urgence d’un terrain qui se constitue sur une base neuve, la créativité possible d’un rapport à des techniques qui ne soit pas teinté d’une dénonciation a priori, la considération curieuse d’une découverte qui vise à chercher dans l’outil ce qui s’y trouve avant de vouloir démasquer que ce qui y manque.