Keywords :
reflexivity, subjectivity, intimacy, music, social stratification.; réflexivité, subjectivité, intimité, musique, stratification sociale.; DJEWOL, Mauritania
Abstract :
[en] In my doctoral thesis defended in March 2017 at the University of Liège (Belgium), I tried to take up the challenge of studying my village (Djéwol, Mauritania, where two communities live: Haalpulaar and Soninké) of origin, socially stratified, focusing on the role of music and the joke relationship - a form of codified relationship. In this contribution, I propose an approach which combines “classic” ethnography, reflexive summoning of my childhood and my youth and use of my multiple statuses (musician, Peul, noble, from the village, migrant, my presence, my absences, etc. .), as a heuristic tool. I titled this reflection: "investigating in my village: reflexive intimacy and intimate reflection from my position as a researcher-musician", and, I propose a new discussion on the notions of terrain, objects, interlocutors, when the researcher himself is at the center of the subject: self-narrative, self-analysis, self-criticism, etc.
Dans ma thèse de Doctorat soutenue au mois de mars 2017 à l’Université de Liège (Belgique), j’ai tenté de relever le défi d’étudier mon village d’origine (Djéwol, Mauritanie, où cohabitent deux communautés : Haalpulaar et Soninké), socialement stratifié. Je m’intéresse au rôle de la musique et de la relation à plaisanterie – une forme de relation codifiée. Dans cette contribution, je mets en avant une approche qui allie ethnographie « classique », convocation réflexive de mon enfance et de ma jeunesse et utilisation de mes multiples statuts (musicien, peul, noble, issu du village, migrant, etc.), comme outil heuristique. Je propose une discussion sur les notions de terrain, d’objets, d’interlocuteurs, quand le chercheur lui-même se situe au centre du sujet : récit de soi, auto-analyse, autocritique, etc.