Abstract :
[fr] La zircone a été mise sur le marché pour l’élaboration d’infrastructures prothétiques dentaires au début des années 2000, grâce à l’avènement des procédés de conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO). Ses bonnes propriétés de biocompatibilité, de résistance mécanique, ainsi que ses propriétés optiques en font une bonne alternative au métal [1]. Depuis quelques années, l’utilisation de la zircone augmente [2], parfois au détriment d’autres matériaux céramiques, notamment en raison de sa résistance élevée qui permet de réaliser des bridges de plusieurs éléments [3]. Les couronnes et bridges sont traditionnellement des structures bicouches composées d’une infrastructure, qui constitue le renfort mécanique de la restauration,
et d’une couche de céramique d’émaillage, plus fragile, qui en assure le rendu esthétique. L’écaillage de la céramique cosmétique est la principale cause d’échec des restaurations en zircone émaillée. Jusqu’à présent, l’incidence de cette complication est réputée être plus élevée qu’avec les restaurations céramo-métalliques. En effet, les taux rapportés dans la littérature tournent autour de 13 %, alors que ceux de la céramique émaillée sur métal avoisinent seulement 3 % à 5 ans [4-6]. Pour remédier à ce problème, les fabricants commercialisent depuis quelques années des couronnes monolithiques, c’est-àdire entièrement en zircone, simplement maquillées en surface avec une glaçure