Abstract :
[fr] L’intelligence des arbres est un sujet qui passionne les populations urbaines. Elle fait l’objet d’un débat animé entre les différents acteurs du secteur forestier. La présente note vise à objectiver ce débat en synthétisant les connaissances récentes sur le sujet. Elle montre que les arbres peuvent communiquer entre eux, soit via des molécules volatiles, soit via des échanges souterrains, notamment grâce à un réseau mycorhizien. Les arbres peuvent aussi percevoir la lumière et les sons. Ils peuvent donc s’adapter à un environnement changeant, ce qui traduit une certaine forme d’intelligence. Néanmoins, renoncer à l’exploitation du bois sur cette base ne peut être justifié. Cela se traduirait par des impacts environnementaux dont la portée est occultée par les détracteurs de l’exploitation forestière.
[en] The intelligence of trees is an issue that fascinates people in urban areas. It is the subject of passionate debate between forest sector stakeholders. This article aims to objectify this debate by synthesizing recent knowledge on the subject. It shows that trees can communicate with each other, either via volatile molecules or via underground exchanges, in particular through a mycorrhizal network. Trees can also perceive light and sound. They can therefore adapt to a changing environment, which reflects a certain form of intelligence. Nevertheless, abandoning timber logging for this reason is not acceptable. This would result in environmental impacts that are often overlooked by the opponents of logging.
Scopus citations®
without self-citations
0