[fr] Même si l’incidence réelle est inconnue, il est
irréfragable de considérer les cas de morsures
comme courants dans la pratique quotidienne.
Une étude rétrospective (Kolata et al., 1974) estime
qu’approximativement 10% des présentations
traumatiques concerne de tels cas. Plus récemment,
une autre étude (Jordan et al., 2013) décrit les
morsures cervicales comme représentant quatre présentations sur 1000 urgences tant dans
la pratique de première ligne que référée. Les parties du corps les plus atteintes par ordre
d’importance concernent les membres, la tête et le cou, les régions thoracique et abdominale
et enfin la région périnéale. Une rencontre entre chiens de différentes tailles expose les petits
gabarits à des blessures de la région cervicale plus sévères : le «big dog-little dog injury»
décrit par Jordan et collaborateurs (2013) (zone de préhension associée au mouvement de
secouement). Ce rapport de cas décrit la prise en charge d’un chien mordu au cou avec présence
d’une lésion perforante à la base de l’épiglotte associée à une extériorisation de la nourriture
ingérée par une plaie cutanée située en regard.
Research Center/Unit :
FARAH - Fundamental and Applied Research for Animals and Health - ULiège
Disciplines :
Veterinary medicine & animal health
Author, co-author :
Hoffmann, David
Bolen, Géraldine ; Université de Liège - ULiège > Dép. clinique des animaux de compagnie et des équidés (DCA) > Imagerie médicale
Claeys, Stéphanie ; Université de Liège - ULiège > Dép. clinique des animaux de compagnie et des équidés (DCA) > Chirurgie des Tissus Mous des animaux de compagnie
Language :
French
Title :
Arrachement thyro-épiglottique: un cas de morsure atypique