Abstract :
[fr] L’utilisation d’eau de pluie en vue de satisfaire divers usages domestiques se répand de plus en plus dans les habitations wallonnes. Les dispositifs installés et les conditions d’utilisation peuvent varier d’une habitation à l’autre. De plus, l’usage de cette eau est laissé à l’appréciation des occupants. Une dizaine d’installations wallonnes ont fait l’objet d’un suivi permettant de décrire les modes de fonctionnement et de traitement de l’eau, les usages effectifs et les pratiques. Des enquêtes réalisées auprès des usagers ont été complétées par des campagnes d’analyses relatives à la qualité physico-chimique et bactériologique de l’eau stockée. Trois campagnes d’analyses ont été organisées au niveau des mêmes installations en 2001, 2002 et 2006. L’enquête menée auprès des usagers montre que divers usages sont assurés : de l’eau de table au nettoyage de la maison et à l’arrosage du jardin en passant par les lessives et les sanitaires (toilettes, WC). Alors que dans l’ensemble, la qualité de l’eau correspond aux usages, les valeurs obtenues varient cependant d’une installation à l’autre tant au niveau de l’eau brute de la citerne qu’après traitement, ainsi qu’en fonction du contexte environnemental de l’habitation. Les valeurs moyennes obtenues aux différents stades du circuit d’eau pluviale ont été les suivantes : pH (5,6 – 7,3), conductivité (21 – 77 µS/cm), nitrates (2,0 – 5,3 mg/L), ammonium (0,03 – 0,9 mg/L). Seules 2 citernes sur 10 ne contiennent pas de coliformes et streptocoques fécaux (0 par 100 ml). Ces résultats confirment l’intérêt de considérer l’eau de pluie comme une ressource alternative valable, pour autant qu’un minimum de précautions soient prises.
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