République démocratique du Congo; Eau potable; ASUREP; GIRE; Décentralisation
Abstract :
[fr] Pour répondre aux besoins de sa population, le gouvernement de la République démocratique du Congo soutient le
développement d'une approche décentralisée et participative du service public. Dans le domaine de l'approvisionnement en
eau potable, cela se traduit par un soutien aux ASUREPs, des associations d'usagers qui gèrent de manière autonome des
infrastructures d'adduction d'eau au profit des consommateurs. Malgré des succès remarquables, la mise en oeuvre de ce
concept de gestion décentralisée et participative du service de l'eau potable soulève encore de nombreuses questions. Nous
montrons dans cet article que les résultats d'exploitation de ces réseaux et, partant, leurs succès en matière de développement
participatif, sont très variables, tant en termes de volumes d’eau produits et distribués, de modèle économique, de bénéfices
d’exploitations ou d’implication des femmes dans les structures de gestion. Cette variabilité signifie que l'approche
« ASUREP » n'est pas encore pleinement maîtrisée par les différentes parties prenantes et que sa mise en oeuvre reste fragile
et soumise à de nombreuses contraintes. La nouvelle loi cadre sur l'eau offrant une place centrale à ce type d'associations
dans la délégation du service public de l'eau potable, il est important de mieux cerner les potentialités des ASUREPs dans le
cadre de la GIRE congolaise et de mieux comprendre les facteurs de succès et d'échec dans la mise en oeuvre de ce concept.
Disciplines :
Business & economic sciences: Multidisciplinary, general & others