Agronomy; Higher Education; Great Depression; Agricultural crisis; Peasantry; Belgium
Abstract :
[fr] Au cours des années 30, les professeurs, étudiants et associations d'anciens élèves des instituts agronomiques belges (Gembloux, Louvain, Gand) réclamaient à cor et à cri une place plus grande pour la science dans le cursus d'ingénieur agronome. Dans cet article, nous avançons l'hypothèse selon laquelle cette revendication visait moins à répondre aux progrès des techniques et aux besoins de l'agriculture qu'au chômage dont souffrait la profession : en relevant le niveau, les responsables de l'enseignement agronomique visait avant tout à réduire les effectifs étudiants.