Abstract :
[fr] Les enfants nés entre 34 semaines d’aménorrhée et 36 semaines 6 jours sont dans la période de prématurité tardive. Ils sont également appelés late-preterm. Ces enfants représentent près de 75% des naissances prématurées dans les pays industrialisés. Cette prématurité tardive est en augmentation croissante sur les dernières décennies. Alors qu’initialement les études se concentraient essentiellement sur la mortalité et les morbidités liées à la grande prématurité, la population des prématurés tardifs a fait l’objet d’une attention accrue ces 15 dernières années. Il est ainsi démontré que les late-preterm présentent un risque accru de complications respiratoires, d’infections, de problèmes d’alimentation, d’hypothermie et d’hypoglycémie. La mortalité néonatale, infantile et jusqu’à l’âge adulte des late- preterm est significativement plus élevée que chez les nouveau-nés à terme. De plus, les morbidités à long terme, tels que le retard neurodéveloppemental, l’infirmité motrice cérébrale, les pathologies respiratoires chroniques ou métaboliques sont significativement plus élevées. A travers cette revue de la littérature, nous revoyons ces risques, qui contribuent à faire des late preterm une population fragile et nécessitant un suivi adapté.
[en] Late preterm infants are born between 34 weeks of amenorrhea and 36 weeks 6 days. Late preterm represents the largest proportion of premature infants (about 75%). Late prematurity is increasing in recent decades. While studies initially focused on mortality and morbidity related to very preterm birth, the late-preterms have been the subject of increased attention over the past 15 years. Late-preterm infants have an increased risk of respiratory complications, infections, feeding problems, hypothermia and hypoglycemia. Neonatal, infant and during adulthood mortalities are significantly higher in late preterm than in term infants. In addition, they carry an increased risk of long-term morbidities, such as neurodevelopmental delay, cerebral palsy, chronic respiratory or metabolic diseases. This review highlights the evidence that late preterm infants are high risk newborns and require adapted follow-up.
Scopus citations®
without self-citations
6