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Abstract :
[fr] La naissance de la traduction automatique neuronale en 2015 et son arrivée sur le marché de la traduction en 2017 a fait émerger un nouveau métier. En effet, les universités ne doivent plus former seulement des traducteurs et des réviseurs, mais aussi des postéditeurs : des professionnels qui savent corriger un texte issu de la traduction automatique. Il est aujourd’hui essentiel de connaître les forces et les faiblesses de la machine afin de pouvoir, d’une part, dégager la plus-value du biotraducteur face à la machine et ainsi défendre le traducteur humain face à celles et ceux qui pensent qu’il finira un jour par disparaître, et, d’autre part, travailler de façon efficace avec la machine. À partir de travaux scientifiques et d’expérimentations réalisées en classe avec des étudiants, je propose une réflexion sur les compétences humaines qu’il nous faut renforcer pour pouvoir nous adapter à ces changements récents.