Recherche R1 : Etat du territoire wallon - Expertise complémentaire : Evaluation des besoins en ZAE - RAPPORT FINAL DE L’EXPERTISE TENANT COMPTE DES REMARQUES DES OPERATEURS

L’expertise vise à évaluer l’ensemble des besoins en zones d’activité économique pour les 10 ans de la période 2016-2026.
Cette évaluation des besoins porte principalement sur les ZAE qui sont gérées par :
- les 8 intercommunales de développement économiques ;
- les 4 ports autonomes et la SOWAER.
Cette évaluation est à opérer au départ des données collectées auprès de ces opérateurs et relatives, d’une part, à l’état d’occupation des parcs d’activités et autres zones portuaires ou aéroportuaires (en vue de l’estimation de l’offre disponible) et, d’autre part, aux ventes ou à l’évolution de l’occupation de ces mêmes sites au cours des précédentes années (afin d’estimer la demande). De la confrontation entre offre et demande peuvent être déduits les besoins. Cette évaluation est à effectuer tenant compte d’un découpage du territoire wallon en sous-régions afin de s’intéresser aux besoins de portée supra-communale.Il est également pris en compte les questions soulevées par la question de l’offre encore disponible et de l’évolution de l’occupation au sein des parcs d’activités gérés, d’une part, par les communes et, d’autre part, par les promoteurs privés.
Pour les autres ZAE, celles non gérées collectivement par un opérateur qu’il soit public ou privé, l’objectif est simplement de s’intéresser à l’importance des disponibilités foncières subsistant en leur sein et de certaines caractéristiques associées (en termes de taille ou de contrainte à l’urbanisation). Sur cette base, il s’agit d’analyser sommairement dans quelle mesure une partie des besoins en ZAE ainsi évalués ne pourrait pas encore être rencontrés en mettant en oeuvre de telles disponibilités.
La base de données des SAR doit également être passée en revue pour identifier aussi dans quelle mesure la mobilisation des sites à réaménager les plus intéressants pourraient permettre de répondre à une partie des besoins à court, moyen ou long-terme tenant compte de leur répartition géographique et de leurs caractéristiques. De même, dans le cadre de l’expertise, une réflexion doit être aussi menée pour évoquer dans quel mesure l’offre immobilière de seconde main (bâtiments à vendre/à louer) dans les parcs d’activités et en dehors peut être à l’avenir davantage mobilisée pour répondre aux besoins des entreprises dans un souci de gestion parcimonieuse du sol et de prévention des SAR.