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Entre "déradicalisation" et désengagement : comparatif franco-belge
Dumoulin, André
2019In Sécurité & stratégie, 142
 

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Sécurite et stratégie 142_Déradicalisation_André Dumoulin.pdf
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Keywords :
radicalisation; déradicalisation; propositions; terrorisme; religion; musulman; psychologie; sociologie; communication; politique; carcéral; prison; école; enseignement; local
Abstract :
[en] What are the “de radicalisation programmes” , or rather “disengagement programmes”? What are the policies led in Belgium and France in this regard? Are we prepared to take care of the returnees’ follow up and to counter the non-detectable potential solitary terrorists? Can we integrate the notion of “radicalisation”, one definition of which is “the gradual and evolving adoption of a rigid thinking, absolute and non-negotiable truth, the logic of which structures the actors’ vision of the world, who – in order to impose it – use violent action ranges, acting most of the time within illegal – formalised or virtual – structures which seclude them from ordinary social referents and reflect to them a grandiose projection of themselves” . Can we adopt this definition whereas its final meaning is debated and we observe both many confusions linked to this expression and many difficulties in identifying their referents? Some authors rather use the word “radicality”, as it covers at the same time acts, facts and behaviours that infringe well-established norms, including the reaction to these infringements by the institutions that see in it a subversion threat for the political and social order for which they are the guarantors . This study aims to synthetically look into the sociological, psychological, religious and ideological fields regarding radicalism (exclusion and auto-exclusion , transgression/reaction), by focussing on radicalism associated with terrorism and the Islamic State’s violent operations, before addressing the multidimensional policies set up in Belgium and in France in order to fight against this extremism. Ultimately, before proposing some specific recommendations, we will address – through a comparative and synthetic reading – the different policies implemented in Belgium and in France in order to fight against violent radicalism. At any rate, jihadism is – as Khosrokhavar puts it – a “fait social total” (comprehensive social fact), involving many facets. As a warning before reading on: the literature on the radicalism issue is vast and amounts to millions of pages . The sole purpose of this study is to try and produce an utmost synthesis of this complex and multifaceted issue.
[fr] Quels sont les programmes de déradicalisation ou plutôt de désengagement ? Quelles sont les politiques menées par la Belgique et la France ? Sommes-nous prêts pour assurer le suivi des « returnees » et faire face aux terroristes potentiels solitaires non décelables ? Pouvons-nous intégrer le concept de « radicalisation » dont une des définitions désigne « l’adoption progressive et évolutive d’une pensée rigide, vérité absolue et non négociable, dont la logique structure la vision du monde des acteurs, qui usent pour la faire entendre de répertoires d’action violents, le plus souvent au sein de structures clandestines, formalisées ou virtuelles, qui les isolent des référents sociaux ordinaires et leur renvoient une projection grandiose d’eux-mêmes » . Pouvons-nous adopter cette définition dès lors que l’on s’affronte sur son sens final et que l’on observe bien des confusions associées à ce terme et bien des difficultés à reconnaître leurs référents ? Certains auteurs pratiquent plutôt le mot « radicalité » car il comprend à la fois des actes, des faits ou des comportements qui transgressent des normes établies, incluant la réaction à ces transgressions de la part des institutions qui y voient une menace de subversion pour l’ordre politique et social dont elles sont les garantes . La présente étude a pour objet d’examiner synthétiquement les champs sociologiques, psychologiques, religieux et idéologiques autour du radicalisme (exclusion et auto-exclusion , transgression/réaction), en se concentrant sur le radicalisme associé au terrorisme et aux opérations violentes de Daesh (État islamique, EI) avant d’aborder les politiques pluridimensionnelles engagées en Belgique et en France pour lutter contre cet extrémisme. Enfin, avant de poser quelques recommandations spécifiques, nous aborderons par une lecture comparative et synthétique les différentes politiques mises en œuvre en Belgique et en France pour lutter contre le radicalisme violent. Dans tous les cas, le djihadisme est un « fait social total » (selon Khosrokhavar) impliquant bien des facettes. En guise d’avertissement : la littérature sur la question du radicalisme est immense et se compte en millions de pages . La présente étude n’a pas d’autre ambition que de réaliser une tentative ultra-synthétique de cette problématique complexe et multifacettes.
Research center :
Centre d'études de sécurité et de défense - CESD
Disciplines :
Political science, public administration & international relations
Author, co-author :
Dumoulin, André ;  Université de Liège - ULiège > Département de science politique > Politique de sécurité et de défense
Language :
French
Title :
Entre "déradicalisation" et désengagement : comparatif franco-belge
Publication date :
May 2019
Journal title :
Sécurité & stratégie
ISSN :
2295-0915
Publisher :
IRSD, Bruxelles, Belgium
Volume :
142
Funders :
Ministère belge de la Défense [BE]
Available on ORBi :
since 09 June 2019

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