[fr] Nous présentons dans ce séminaire, l’importance d’avoir un programme d’observation atmosphérique à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. La ville de Kinshasa regorge plus de 10 millions d’habitants et est située au voisinage de sources de VOC (Composés Organiques Volatils). Les VOC et les autres espèces en trace comme le NO2, SO2,..influencent beaucoup la qualité de l’air. Les recherches actuelles montrent aussi qu’on s’attend à ce que la qualité de l’air dans les zones urbaines, définie en particulier par les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) et d’aérosols, puisse se détériorer rapidement au cours des 15 prochaines années (Liousse et al., 2014).
Dans le bassin du Congo on constate que les émissions biogéniques (comme celle du formaldéhyde, H2CO) liées en particulier aux cycles annuels de la forêt tropicale, sont parmi les plus élevées du globe (De Smedt et al., 2015). Les mesures des instruments MAX-DOAS(differential optical absorption spectroscopy), CIMEL et la station météo de Bujumbura (Burundi) confirment aussi que l’atmosphère de Bujumbura est influencée par les émissions biogéniques de H2CO en provenance du Congo (Gielen et al., 2017), même si elle est relativement éloignée du maximum d’émission, situé plus à l’Ouest au Congo.
Dans le présent séminaire, nous avons donc montré la conception et le test d’un instrument MAXDOAS qui sera installé à Kinshasa le mois de Juin 2019. Nous avons aussi montré le fonctionnement et le résultat de l’ancien instrument installé à Kinshasa depuis Mai 2017. Les résultats préliminaires des observations à Kinshasa ont été montré aussi en comparaison avec les observations satellite (OMI) et les extractions de la simulation GEOS-CHEM(Goddard Earth Observing System) pour l’année 2017.