Une autre histoire de la contingence : Parcours aux limites de l’ontologie phénoménologique, à partir de D. Giovannangeli, Finitude et représentation (2002)

La lecture de l'ontologie phénoménologique sartrienne effectuée par Daniel Giovannangeli a attiré l’attention sur le geste inaugural, dans l’Introduction de L’être et le néant, de la réduction de tous les dualismes à l’idée de « l’infini dans le fini » pour penser la « transphénoménallité de l’être ». En partant de cette interprétation qui ne manque pas de souligner comment un athéisme méthodologique est défendu par Sartre, nous retraçons le chemin d’une pensée de la contingence dont l’un des révélateurs pour l’homme est l’opposition, ou la déchirure, entre la possession (idéale) du monde et le délaissement.