Abstract :
[en] If qualitative and quantitative approaches have frequently been opposed, the combination of both has also been praised. Nevertheless, few attempts, especially in the field of political science, have endeavoured to combine these two methodological approaches. Yet, a research tool seems to have the potential to break new ground in political science from both a qualitative and a quantitative perspective: the mental map. Often used in psychology (Piaget, 1987), and sometimes in geography (André et al., 1989; Fournand, 2003), political scientists have rarely used it (Laponce, 2001), however. On the basis of two empirical researches, one on Quebec City, the other one on federalism in Canada and Belgium, the aim of this paper is to discuss the pros and cons of the use of mental maps in the field of political science. Indeed, our purpose is to show that the mental map offers a contextual approach to understand individual as well as collective political behaviour, if the researcher follows strict methodological rules both in the implementation and in the analysis.
[fr] Si longtemps l’approche qualitative et l’approche quantitative ont été opposées, la complémentarité de ces deux méthodes a également été vantée. Toutefois, dans les faits, peu de recherches, et plus précisément en science politique, allient ces deux types de démarches méthodologiques. Un outil semble néanmoins pouvoir renouveler les études en science politique tant d’un point de vue qualitatif que d’un point de vue quantitatif : la carte mentale. Souvent utilisée en psychologie (Piaget, 1987), et quelques fois en géographie (André et al., 1989 ; Fournand, 2003), les politologues y ont rarement recours (Laponce, 2001). Basée sur deux études originales, l’une portant sur la ville de Québec, l’autre comparant le fédéralisme au Canada et en Belgique, l’objectif de notre propos est de mettre en évidence les potentiels et les limites de l’utilisation de la carte mentale en science politique. Plus précisément, nous montrerons que la carte mentale offre une approche contextualisée du comportement politique tant individuelle que collective, si les conditions de son application et d’analyse sont respectées.