[fr] Des témoignages des personnes autistes que nous avons rencontrées émergent des constantes : environnements sensoriels déterminant tantôt la fusion, tantôt la coupure, avec l’espace extérieur ; la nature sauvage comme espace d'être-soi-autiste et de liberté, lieu de solitude recherchée et de non-stigmatisation, en opposition avec les espaces citadins et/ou domestiqués où le hors-norme est pointé du doigt, où un masque étriqué doit être porté pour dissimuler une singularité susceptible d'être source de rejet et d'exclusion ; l'éveil d'une conscience écologique ; l'imaginaire de la cabane dans les bois coupée du monde comme lieu de vie idyllique.
Nous proposons donc ici d'articuler notre propos autour de ces témoignages en menant une réflexion à partir de ce qu'ils disent de leur manière d'habiter leurs environnements et de composer avec les différents espaces qu'ils traversent.