[fr] De nombreuses personnes s’interrogent sur la qualité des recettes médicamenteuses à base de plantes (médicaments traditionnels, médicaments traditionnels améliorés (MTA),….) qu’elles ont à leur disposition. Ces personnes sont pour la majorité des utilisateurs, les consommateurs, mais également les préparateurs des médicaments à base de plante ainsi que les prescripteurs.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que 80% de la population dans les pays en développement recourent à la médecine traditionnelle pour leur santé. Ceci est en rapport avec les immenses ressources naturelles dans ces pays qui malheureusement ne sont pas ou alors très peu exploitées. Cependant leurs potentiels sanitaires méritent d’être étudiés. La connaissance socio-traditionnelle des vertus de ces ressources ont été davantage émergée lors des moments de crises notamment les guerres à répétition des années 90 en Afrique centrale, occasionnant le déplacement des populations dans des zones où l’accès aux médicaments modernes a été impossible, l’unique solution ayant été la forêt.
Notre exposé va s’articuler sur la définition de la terminologie qualité en montrant à travers d’un exemple comment arriver à concilier qualité et MTA. En effet, la maîtrise de la qualité des médicaments et surtout des MTA est importante pour garantir la sécurité des utilisateurs. Nous prendrons comme exemple un MTA commercialisé en R.D. Congo à effet antipaludéen et enregistré au niveau du Ministère Congolais de la Santé. Un autre exemple sera celui d’une recette utilisée contre le diabète dans la région de Kisangani (R.D. Congo), qui n’est pas encore enregistré mais dont les premières études chimiques et pharmacologiques confortent cette utilisation.
Research Center/Unit :
Centre Interfacultaire de Recherche du Médicament - CIRM