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Abstract :
[fr] Les pratiques architecturales contemporaines sont multiples et éclectiques. Il est difficile aujourd’hui de trouver des règles communes aux processus de conception du projet. En l’absence de communauté identifiable, l’arbitraire semble de mise dans notre société contemporaine et les architectes ne sont pas épargnés. Comment réagir à la multiplication des styles, des approches et des courants formels ? Par ailleurs, tout projet construit se confronte à un moment ou à un autre à la dimension de la matière. Partant de ces deux constats, la thèse propose, à travers des études de cas, d’interroger les relations entre l’abstrait et le concret dans le processus de conception du projet. La thèse propose une méthode de re-conception du processus de projet afin de décrire, illustrer et rendre partageables des modes opératoires possibles. Ce nouveau procédé d’analyse active met à contribution le savoir-faire ou plutôt le « savoir-projeter » du chercheur. Dans le contexte contemporain, SANAA, Herzog & de Meuron et Peter Zumthor ont développé des démarches singulières de projet. A travers l’analyse de leurs projets, la thèse cherche à isoler des modes opératoires possibles, qui, ensemble, pourraient participer d’un socle commun à la pratique d’une architecture qui se construit. La thèse s’adresse au praticien, au théoricien et à l’enseignant du projet d’architecture. Premièrement, elle explore les outils opératoires et propose un cadre d’interprétation pour la pratique d’architectes reconnus internationalement. Deuxièmement, elle propose un cadre analytique fondé dans la pratique même du projet d’architecture.