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Abstract :
[fr] Dans le cas des mobilités, les histoires et les projets des personnes sont intimement liés à des trajectoires, à des espaces, et plus précisément aux espaces « vécus » par les individus. L’enjeu de l’appropriation linguistique n’est donc pas tant dans la fréquence de mobilisation ou dans les fonctions d’utilisation de la langue, mais dans cette « appropriation » de l’espace vécu et représenté. Un déplacement significatif s’opère donc pour la DDLC puisqu’il s’agit d’abord de réfléchir à la diversité des parcours et des projets des personnes, pour penser, à posteriori, des techniques, des dispositifs, des activités, des parcours qui permettent aux personnes de réaliser leur projet. Je propose de revenir sur quelques catégories existantes, « langue seconde » « de scolarisation » et « langue étrangère », et de réfléchir à la façon dont ces catégories sont signifiantes pour penser l’appropriation dans des situations de mobilités. J’aborderai également la catégorie « langue d’intégration » du point de vue de la formation des enseignants. Ces exemples montrent comment les catégories induisent des formes de (dé)légitimation et de normativité au sein de la DDLC.