New Agenda; Brazilian-Uruguayan Cross-Border Region; Local Actors; Perceptions; Reflectivism and Constructivism
Abstract :
[en] This thesis identifies local actors’ perceptions on the operationalization of the New
Agenda for Cooperation and Border Development (New Agenda) in the Brazilian-
Uruguayan cross-border region (BUCBR), emphasizing the relationship between formal
(state) and informal (non-state) actors and processes. After fifteen years, local actors’
engagement in New Agenda’s projects, and compliance with its agreements and
frameworks were extremely low. If the New Agenda should be considered a response to
local demands, why was/is there such low engagement and compliance of local actors
with its projects and agreements? To answer this question, this thesis draws from
International Relations theories a plural, reflectivist and constructivist approach that
enables the employment of ‘perception’ as a relevant analytical variable. The use of
interviews and the application of an electronic survey are the main primary sources.
Bibliographical research and official statistics are applied for contextual data. Historical
analysis is employed for comprehending the relationship between state and non-state
actors in the social construction of the BUCBR. This thesis finds that compliance and
engagement have little to do with a border culture of informality and illegality. They are
related more to a New Agenda’s deficient institutionality and the perpetuation of
ignorance toward the social reality of the BUCBR and the demands of local actors. The
issues of engagement and compliance of local actors with the New Agenda is intimately
linked with the unsatisfactory state offer of institutionality capable to turn the BUCBR
into a legal and normative space in which the region could implement, autonomously,
local development strategies for its cross-border populations. Such an institutionality
would potentially change the way formal and informal actors relate. Moreover, the deeply
rooted trans-local modus agendi of the region is likely to be either cause for resistance of
any project that attempts to control or change it or the basis of novel cooperative regimes. [fr] Cette thèse identifie les perceptions des acteurs locaux sur la mise en œuvre du Nouveau
programme de coopération et de développement frontalier (NPCDF) dans la région
frontalière du Brésil-Uruguay (RFBU), soulignant la relation entre les acteurs et les
processus formels (état) et informel (non étatique). Après quinze ans, l’engagement des
acteurs locaux envers des projets du NPCDF et la conformité aux accords et cadres ont
été extrêmement faibles. Si le NPCDF doit être considéré comme une réponse aux
demandes locales, pourquoi y a-t-il eu peu de participation et de conformité des acteurs
locaux à ses projets et accords ? Pour répondre à cette question, cette thèse extrait dans
les théories des relations internationales une approche pluriel, réflexive et constructiviste
qui permet l'utilisation de la « perception » comme une variable d'analyse pertinente.
L'utilisation d'interviews et l'application d'un questionnaire électronique sont les
principales sources primaires. La recherche bibliographique et les statistiques officielles
sont appliquées à la préparation des données contextuelles. L'analyse historique est
utilisée pour comprendre la relation entre les acteurs étatiques et non étatiques dans la
construction sociale de la RTBU. Cette thèse conclut que les problèmes de conformité et
d'engagement ont peu à voir avec une culture frontalière d'informalité et d'illégalité. Ils
sont davantage liés à la déficience du NPCDF et à la perpétuation de l'ignorance par
rapport à la réalité sociale de la RTBU et aux exigences des acteurs locaux. L'engagement
et la conformité des acteurs locaux au NPCDF sont étroitement liés à l’insatisfaisante
fourniture des institutions capables de transformer la RTBU dans un espace juridique et
normatif dans lequel la région pourrait mettre en œuvre, de manière autonome, les
stratégies de développement local pour leurs populations transfrontalières. Cette
institutionnalité pourrait changer la façon dont les acteurs formels et informels
interagissent. En outre, le modus agendi trans-local, qui est profondément enraciné dans
la région, est susceptible d'être une cause de résistance à tout projet qui tente de le
contrôler ou de le modifier, ou de servir de base à de nouveaux programmes de
coopération.
Research Center/Unit :
Center for International Relations Studies (CEFIR)
Disciplines :
Political science, public administration & international relations