[fr] La gestion des stupéfiants est une obligation légale.
Dans le travail quotidien de l’infirmier de salle d’opération, la redondance d’écritures et le manque de disponibilités entrainent une banalisation de cette obligation.
On oublie que ce médicament ‘différent’ est source de danger, d’addiction, de deal et qu’il peut être mortel.
Ce travail est le résultat d’une analyse de la situation existante et de son adéquation avec la loi et la littérature scientifique. Sa conclusion permet de mettre en évidence que les participants au flux des stupéfiants doivent être conscientisés que leurs actions doivent être guidées par une logique.
Cette logique de processus doit être institutionnelle.
La philosophie Lean est d’application dans ce travail.
Par la publication d’une synthèse des pistes de perfectionnement sous forme de délivrable ‘A3’, cette étude sera remise aux dirigeants du bloc opératoire
Selon cette philosophie, il faut impérativement implémenter des méthodes de brainstorming consistant à mettre en évidence, entre collègues, les raisons de mal-fonctionnement.
C’est également en équipe que des moyens d’amélioration de la situation doivent être élaborés, ce sans bouleversement majeur, c’est la méthode des petits pas.
L’équipe du bloc doit mettre en place:
1. Un descriptif de la situation existante.
2. La pose en groupe d’indicateurs de bon fonctionnement.
3. L’étude collégiale de méthodes d’optimalisation des processus existants via des standards de travail.
4. Le suivi des indicateurs pour constater les améliorations et les amplifier par ajustement des processus.
5. Le bénéfice doit être visible tant au niveau de la sécurité du patient et du personnel que du stress ambiant.
Cette philosophie doit perdurer dans le temps et s’intégrer dans le LEAN institutionnel.
Disciplines :
Public health, health care sciences & services
Author, co-author :
LOMMEL, Isabelle ; Centre Hospitalier Universitaire de Liège - CHU > Bloc opératoire NDB