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Abstract :
[fr] En ces temps d’actualité terroriste, politiques, journalistes et citoyens partagent un même constat : « nous avons été attaqués dans nos libertés fondamentales. » À en croire les expressions qu’elles adoptent sur les réseaux sociaux, ces libertés fondamentales sont surtout des droits. Droit de vivre ses passions, ses désirs, ses amours, droit d’aller en terrasse, droit de boire encore des bières, de manger des frites et des moules. La circulation virale de multiples pieds-de-nez épicuriens après les attentats de ce 22 mars 2016 rappelle une fois de plus que, conformément aux clichés, le belge aime rire, bien manger et se moquer de tout qui s’attaquerait à sa belgitude. Faut-il pour autant y trouver la consolidation de ce que les terroristes risqueraient de nous dérober ?