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Abstract :
[fr] Certains étudiants peuvent répondre au hasard ou être inattentifs dans une situation de testing. Plusieurs approches ont déjà été développées pour détecter ce type de réponse (Zickar et Drasgow, 1996). Parmi celles-ci, l’utilisation d’indices de détection de patrons de réponses inappropriés (person-fit indices) est l’approche qui est la plus étudiée et qui semble la plus prometteuse (Karabatsos, 2003; Meijer et Sijtsma, 2001).
Dans le cadre de cette étude, nous nous concentrerons sur trois indices de détection populaires qui présentent des caractéristiques permettant d’en faciliter l’interprétation : lz (Drasgow, Levine et Williams, 1985), ZU (Wright et Masters, 1982) et ZW (Wright et Masters, 1982). Toutefois, il s’est avéré qu’ils sont tous fortement affectés par le fait que l’habileté d’un étudiant est estimée plutôt que réelle (Li et Olejnik, 1997; Molenaar et Hoijtink, 1990). Voilà pourquoi Snijders (2001) a proposé une version corrigée de l’indice lz (nommée lz*) qui prend en considération ce problème important.
Nous avons déjà appliqué la correction de Snijders aux indices U et W en créant les indices ZU* et ZW* (Magis, Béland et Raîche, 2014). L’objectif de cette étude sera d’examiner le comportement des indices corrigés lz*, ZU* et ZW* et de leur version standardisée. Pour ce faire, nous effectuerons trois études différentes : une analyse descriptive des scores des indices, une analyse des erreurs de type I et une analyse de leur puissance de détection. Les analyses ont démontré que ce sont les indices corrigés lz* et ZW* qui sont les plus intéressants à utiliser puisque leurs scores suivent approximativement la loi N(0,1) et puisqu’ils permettent de bien détecter les réponses qui s’apparentent au hasard et à l’inattention.