anthropogenic influence; Geographic information system; land cover mapping; landscape; land cover change; tropical Africa
Abstract :
[en] In order to understand the dynamic of the (sub)urbanisation and so, to quantify the anthropogenic effects of the rapid growth of tropical cities, it is crucial to find and apply valuable methods. In this contribution, the transferability of the Rüdisser et al. (2012) «Distance to Nature» hemeroby assessment method to the landscape surrounding the city of Lubumbashi (DRC) is evaluated. That methodology has the advantage of taking structural connectivity into account by computing the distance to natural habitats. As it had never been applied to an African city before, some adjustments (fitting of the local land uses types into the hemeroby levels designed to Austria) and amendments (suppression of the final classification into hemeroby level simplification) are proposed. Moreover, an analysis of the decanal (2002-2013) hemeroby dynamics is presented. Results suggest that the Distance to Nature methodology is transferable but requires good field knowledge to define reference habitats and identify them in the Landsat classified images. There was a dramatic decrease of the «natural» and «near-natural» levels in the study extent during the studied period. In addition, 32% of the land underwent anthropisation increase, mostly around cities and following a ribbon development. [fr] Dans un contexte de croissance rapide, souvent non planifiée, des villes tropicales, il est crucial d’appliquer les méthodes les plus adéquates permettant de comprendre la dynamique de (péri)urbanisation et, ainsi, de quantifier l’anthropisation de ces villes. Dans cette étude, la transférabilité de la méthodologie d’estimation de l’hémérobie « Distance to Nature » de Rüdisser et al. (2012) est évaluée via son application au paysage entourant la ville de Lubumbashi (RDC). Cette méthode a l’avantage de prendre la connectivité structurelle en compte via le calcul de la distance aux habitats naturels. La méthodologie n’ayant encore jamais été appliquée au contexte d’une ville africaine, certains ajustements (mise en correspondance des utilisations du sol locales avec les niveaux d’hémérobie mis au point en Autriche) et amendements (suppression de la simplification finale de la classification en niveaux d’hémérobie) sont proposés. De plus, une analyse de la dynamique décennale (2002-2013) d’hémérobie est présentée. Les résultats suggèrent que la méthodologie « Distance to Nature » est transférable mais que la définition des habitats de référence ainsi que leur identification sur les images Landsat classifiées requièrent une excellente connaissance du terrain. Durant cette période et sur l’étendue d’étude, les niveaux « naturel » et « proche de naturel » ont considérablement diminué. De plus, 32% du territoire ont vu leur anthropisation augmenter, principalement autour des villes et suivant un développement en ruban.
Disciplines :
Environmental sciences & ecology
Author, co-author :
Andre, Marie ; Université de Liège > Ingénierie des biosystèmes (Biose) > Biodiversité et Paysage