[fr] Les exigences politiques et économiques qui accompagnent les interventions chinoises et européennes ne cessent de faire l'objet de controverses. Cependant, les conditionnalités européennes plus politiques visant le développement des pays partenaires à travers des reformes politiques et institutionnelles sont perçues comme une immixtion dans les affaires intérieures nationales. Alors que les préalables chinois plus économiques visent le développement des pays partenaires par le commerce et les infrastructures. Elles se trouvent aux antipodes de la politique de coopération élaborée par les bailleurs de fond européens. La Chine apparait comme un partenaire attractif et une nouvelle source de financement. Non exemptée des critiques et de zones d'ombre, la coopération chinoise s’intéresse aux infrastructures dont la RDC a besoin pour l'émergence de son économie afin de favoriser ses exportations minières dont la Chine a besoin.
Research Center/Unit :
Center for International relations studies
Disciplines :
Political science, public administration & international relations
La problématique des conditionnalités dans les relations de coopération sino-congolaises et euro-congolaises
Alternative titles :
[en] The problem of conditionalities in sino-congolese and euro-congolese cooperation relations
Publication date :
11 May 2015
Number of pages :
16
Event name :
Africa, China and Europe. Challenges and opportunities generated by China's rise in Africa and its effects on African-Rueropean relations
Event organizer :
Université Saint-Louis de Bruxelles
Event place :
Bruxelles, Belgium
Event date :
11 mai 2015
Audience :
International
Name of the research project :
Center for International relations studies
Commentary :
Cette analyse ne concerne que l'acteur européen en dehors de la politique étrangère de ses États membres dont certains n'ont aucun rapport avec ce pays d'Afrique subsaharien. Bien que l'acteur chinois ne remplace pas l'UE, ses entreprises se mettent en compétition avec les multinationales occidentales qui perdent progressivement le marché africain.