L'identité wallonne en clair-obscur. Ce dont on est fier (ou pas) en wallonie
Jacquemain, Marc; Italiano, Patrick
2014 • In Cardelli, Rebecca; Bornand, Thierry; Brunet, Sébastien (Eds.) Le Baromètre social de la Wallonie. Engagement, confiance, représentations et identités
[fr] L'article synthétise les éléments que les Wallons mettent en avant, positifs ou négatifs, qui viennent donner un contenu à leur sentiment d'appartenance. Du côté positif, domine l'image d'une Wallonie paradoxalement plutôt "rurale" où il fait bon vivre, où les paysages sont agréables et les gens accueillants. Du côté négatif, si le chômage et la gouvernance sont mentionnés, ce qui domine c'est une préoccupation fort pragmatique : l'état des routes.
Disciplines :
Sociology & social sciences
Author, co-author :
Jacquemain, Marc ; Université de Liège - ULiège > Institut des sciences humaines et sociales > Sociologie des identités contemporaines
Italiano, Patrick ; Université de Liège - ULiège > Institut des sciences humaines et sociales > Sociologie des identités contemporaines
Language :
French
Title :
L'identité wallonne en clair-obscur. Ce dont on est fier (ou pas) en wallonie
Publication date :
November 2014
Main work title :
Le Baromètre social de la Wallonie. Engagement, confiance, représentations et identités
Editor :
Cardelli, Rebecca ; Université de Liège - ULiège > Département des sciences sociales > Sociologie des identités contemporaines
Les questions ouvertes sont rarement utilisées dans les questionnaires, vu l'importance du travail de postcodage qui est demandé. C'est, sur les deux vagues ici reprises, près de 15.000 réponses spontanées qui ont été postcodées. il est clair que ces réponses s'écartent des stéréotypes généralement véhiculés par les médias. Par exemple, l'immigration n'apparaît pratiquement pas dans les points négatifs. Ou encore, la critique de la gouvernance est moins dominante que ce que l'on pourrait imaginer. Mais les visions que l'on retire des questions ouvertes ne sont pas plus "vraies" pour la cause : ce sont tout autant des représentations stérétotypées, mais issue d'un "fonds culturel" plutôt que de l'actualité médiatique. Cette représentation "spontanée" de la Wallonie n'est par ailleur pas insensible à la conjoncture politique.