Abstract :
[en] ABSTRACT. Caves are privileged observatories of underground air and its carbon dioxide content. The carbon dioxide partial pressure
in Belgian caves displays seasonal fluctuations with strong summer maxima. Besides, CO2 concentration has risen very significantly
in Belgian caves since our first measurements in the nineteen sixties. To understand the cause of this rise, we have been measuring the
air in the soil above the Comblain-au-Pont cave since 2008, with a device developed by Jean Godissart. These measurements show
clear seasonal variations, the maximum occurring in early summer, well before the maximum in the caves. This confirms the influence
of vegetation as a source of carbon dioxide in the caves. It is well known that atmospheric CO2 concentration and temperature are two
factors influencing the growth of vegetation. And the stock of vegetation is indeed increasing in Belgium, where the volume of wood in
tree trunks in the Walloon Region forests rose about 30% in the thirty years from 1984 to 2005. The increase in vegetation is of course
correlative with the soil biological activity. We firmly believe that this explains a large part of the CO2 rise in cave air.
[fr] RÉSUMÉ. Les grottes sont un observatoire privilégié de l’air souterrain et de son dioxyde de carbone. Ce gaz présente sous terre de
fortes fluctuations saisonnières de pression partielle, avec un maximum estival marqué. La pression partielle d’été a fortement augmenté
depuis le début de nos mesures (1966). Pour comprendre l’origine de cette augmentation, nous mesurons, depuis 2008, l’air du sol audessus
de la grotte de Comblain-au-Pont, avec un appareil mis au point par Jean Godissart. Les variations saisonnières se présentent
aussi dans le sol. Il semble que du CO2 soit aussi produit sous les horizons pédologiques, et non seulement dedans. L’augmentation du
dioxyde de carbone et la hausse des températures moyennes sont évidemment favorables à la végétation. Par ailleurs, on notera aussi
qu’en Belgique, le volume de bois, dans les forêts, est en augmentation constante : plus de 30% en trente ans. Le développement de la
végétation est évidemment corrélatif de l’activité biologique. Nous pensons que ces faits contribuent de façon importante à expliquer
l’augmentation de la teneur en CO2 de l’air des grottes.
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