Abstract :
[fr] Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 devient de plus en plus complexe. Après échec d’une monothérapie par metformine, plusieurs choix médicamenteux peuvent être envisagés. En pratique clinique, le choix se pose, le plus souvent, entre l’ajout d’un sulfamide hypoglycémiant ou l’ajout d’un inhibiteur de la dipeptidyl peptidase-4 (gliptine). Cet article analyse les arguments en faveur de l’une ou l’autre classe pharmacologique en se basant sur des critères d’efficacité, de tolérance, de sécurité, de facilité d’emploi, de possibilité d’utilisation dans des populations à risque et, last but not least, du coût du traitement. D’une façon générale, le traitement doit être individualisé en fonction des caractéristiques propres à chaque patient dans un souci du meilleur rapport bénéfices/risques, pour un coût acceptable.
[en] The pharmacological therapy of hyperglycaemia in type 2 diabetes becomes increasingly complex. After failure of metformin monotherapy, several choices are possible. In clinical practice, the most common dilemma is to choose between adding a sulphonylurea or adding a dipeptidyl peptidase-4 inhibitor (gliptin). This review analyses the arguments in favour of one or the other pharmacological option, based upon criteria of efficacy, tolerance, safety, easiness of use, use in at risk populations and, last but not least, cost of therapy. In general, a patient-centered approach is recommended with an individualization of the therapy in function of the characteristics of each patient with the aim to obtain the best benefits/risks ratio, at an affordable cost.
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