Abstract :
[fr] Introduction :
Toute activité physique fatigue l’organisme ; les muscles produisent des métabolites et de d’acide lactique, limitant leur fonctionnement. Il est donc nécessaire de pouvoir récupérer de manière efficace au plus vite. En effet, une mauvaise récupération porte préjudice à la performance et à l’état physique du sportif. Aux côtés de la récupération active et de la balnéothérapie de nouvelles techniques comme de la cryothérapie et électrostimulation ont fait leur apparition pour une meilleure récupération. Le but de cette étude était de comparer l’impact de 2 types de stimulateurs : « VeinoPlus Sport » (VPS) et « TENS » sur la récupération des footballeurs amateurs après un effort de type Yo-Yo.
Matériel et méthode :
Dans un contexte identique, chaque sportif (20 footballeurs; âge moyen = 17,1 ans ± 0,79) a bénéficié du VPS ou du TENS lors de 2 séances différentes après 2 efforts de type Yo-Yo, séparés d’une période de récupération. Quatre prélèvements sanguins (lactate, gaz sanguins, ions, marqueurs cardiaques…) ainsi qu’un évaluation de l’explosivité par Myotest ont été réalisés respectivement avant l’épreuve, juste après, après la récupération et après la seconde épreuve. Un questionnaire relatif à l’état de fatigue a également été rempli par les sujets. Pour l’analyse statistique, nous avons utilisé le logiciel « StatPlus » et réalisé une Anova à mesures répétées ainsi qu’un test de Scheffé.
Résultats :
Les sportifs ont tous parcouru une plus grande distance lors des 2èmes efforts, surtout au sein du groupe VPS, mais sans différence significative. L’épreuve a déclenché une variation significative de lactatémie, du HCO3- ainsi que de la myoglobine. L’étude des autres paramètres sanguins ainsi que des paramètres de l’explosivité n’a révélé aucune évolution significative tout au long de l’étude. Par contre en ce qui concerne les critères subjectifs (« ressenti »), les footballeurs du groupe VPS ont noté, à 12h et 24h, une moindre douleur aux jambes, une moindre sensation de fatigue, une moindre diminution de la force, une plus grande légèreté ainsi qu’un meilleur état de forme par rapport au groupe TENS. Enfin, en général, et sans noter de préférence particulière pour l’un ou l’autre des appareils, les athlètes ont préféré l’utilisation de l’électrostimulation à leur récupération habituelle.
Conclusion :
Cette étude ne montre que des différences mineures, non significatives, entre les deux appareils. Les 2 groupes ont parcouru une distance plus grande lors du 2ème effort. Ceci suggère que le test n’était pas épuisant, malgré les signes biologiques de « fatigue ». Cependant, sur des critères subjectifs de récupération et de bien–être, une tendance était en faveur du VPS. Ces résultats seront à prendre en compte pour de nouvelles études avec cette fois des tests plus fatigants.