Keywords :
agency theory; relationship factors; Governance,NGOs, Africa, Burundi; Théorie d’agence; facteurs de relation; gouvernance,ONG, Afrique, Burundi
Abstract :
[en] Several studies on the sources of funding for local NGOs in Africa highlight their dependence on foreign donors, while in developed countries, these organizations have multiple resources. Investigations previously done show that the majority of resources of local NGOs come from foreign donors, and most of them are dead at inception due to lack of funding. Before reaching the beneficiaries, financing goes through several players who are related by an explicit contract: Foreign donors - International NGOs - Local NGOs - Endogenous groups - beneficiaries populations.
The literature points to the existence of a contractual relationship between the one who runs the activities and the one that funds them. Yet despite this explicit contract, some actors in this chain of relationships are influenced by other factors and / or their interests and make decisions that have no direct links with the mission of the organization. This leads us to ask ourselves two questions: first, the question about the factors that characterize the relationship between actors and secondly whether at all levels, the actors involve other stakeholders.
The present paper aims to provide a conceptual and theoretical framework to characterize the agency chain relationship between these different actors. Although there are studies on the application of the agency theory in the governance of Nonprofit organizations, there have been very few studies done on the agency chain relationship between these organizations. It is then necessary to make new theoretical developments on how local NGOs in Africa in general, and Burundi in particular, are funded and governed; and that, in the case where the actors in the chain relationship are in different contexts. To do this, we will first mobilize and apply the agence theory and others theories of governance at this agency chain relationship. We conclude by showing the peculiarity of Africa in general, and Burundi in particular with additional elements that enhance this agency relationship, making then the conceptual model complex.
[fr] Plusieurs études faites sur les sources de financement des ONG locales en Afrique mettent en exergue leur dépendance aux bailleurs de fonds étrangers alors que dans les pays développés, ces organisations disposent des ressources multiples. Les enquêtes déjà faites montrent que la majorité des ressources des ONG locales proviennent des bailleurs de fonds étrangers et que la plupart d’entre elles sont mort-nées suite au manque de financement. Avant de parvenir aux bénéficiaires, ce financement passe par plusieurs acteurs qui sont en relation : Bailleurs de fonds étrangers - ONG internationales - ONG locales - Groupements endogènes - Population bénéficiaire.
La littérature souligne l’existence d’une relation contractuelle entre celui qui exécute une activité et celui qui la finance. Malgré ce contrat pourtant explicite, certains acteurs, dans cette chaine de relation, sont influencés par d’autres facteurs et/ou leurs intérêts, et prennent des décisions qui n’ont pas de liens directs avec la mission de l’organisation. Cela nous amène à nous poser deux questions : premièrement la question de connaître les facteurs caractéristiques de cette relation entre les acteurs et deuxièmement la question de savoir si à tous les niveaux, les acteurs font participer les autres parties prenantes.
Le présent papier a pour objectif de donner un cadre conceptuel et théorique permettant de caractériser cette relation d’agence en chaîne entre ces différents acteurs. Bien qu’il y ait des études faites sur l’application de la théorie d’agence dans la gouvernance des Organisations sans buts lucratifs, il y a eu peu d’études sur la relation d’agence en chaîne entre ces organisations. Il s’avère alors nécessaire de faire de nouveaux développements théoriques sur la façon dont les ONG locales en Afrique, en général, et au Burundi en particulier, sont financées et gouvernées, et ce, dans le cas où les acteurs en relation dans cette chaîne sont dans des contextes différents. Pour ce faire, nous allons mobiliser et appliquer la théorie d‘agence ainsi que les autres théories de la gouvernance sur la relation en chaîne. Nous terminerons par montrer la particularité de l’Afrique en général, et du Burundi en particulier avec des éléments complémentaires spécifiques qui jouent à chaque niveau de la chaîne, amplifiant ainsi cette relation d’agence qui devient complexe