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Abstract :
[fr] Singulière insurrection de la langue et de la dramaturgie, le théâtre de Valère Novarina s’est imposé en une vingtaine de pièces comme l’une des œuvres les plus novatrices – et les plus drôles – de la littérature contemporaine.
De la chute de l’homme, l’œuvre de Novarina offre un tableau captivant où s’entremêlent destructions de personnages, carambolages scéniques, énumérations vertigineuses et paroles de prophète. L’écrivain fonde sa comédie humaine sur une conception originale du drame : dépassant le simple constat de son état de crise, il l’ouvre, de L’Atelier volant à La Scène, à des référents nouveaux – le performing art ou l’esprit du cirque – pour lui assigner un modèle dynamique, visuellement opératoire, celui d’une « physique » qui travaille l’action théâtrale, les structures de la représentation, la création linguistique ou encore la fonction de l’acteur. Dramatisation obstinée qui s’impose à nous, lecteurs et spectateurs, comme un ressort nouveau de la comédie.