Abstract :
[en] The main aim of this paper was to present some feeding recommendations, which, when applied on the farm, would increase nitrogen use by bovines and to give information as to how the effects of the nitrogen produced can be reduced. Ruminants have the ability to digest structural carbohydrates and to produce meat and milk proteins for human consumption. At the animal cells level, amino acids are essential for biological functions, mainly involving their maintenance and production. These amino acids are supplied by the intestinal digestion of microbial protein and feed protein that escapes microbial degradation in the rumen. Today, the efficiency of nitrogen utilization is typically low and highly variable in ruminants. Nitrogen excretion by ruminants mainly depends on the level of nitrogen intake and of the animal's productivity. Optimal N utilization may be achieved through an understanding of the key mechanisms involved in the control of N digestion and metabolism. These include the efficiency of N capture in the rumen and the protein degradation according to the type of diet and forage, the control of the rumen microorganisms involved in protein degradation and the proper formulation of the diet, avoiding feeding excess protein in relation to requirements. The dependence on energy supply in transferring feed nitrogen into milk and meat protein is strong both at the rumen and the cell levels of ruminants. The rumen metabolism is identified as the single most important factor contributing to the low level of efficient use of nitrogen in ruminants and partially depends on practical farming operations.
[fr] L’objet de cet article est de présenter des pistes alimentaires qui, activées au sein des exploitations, devraient permettre de réduire les rejets azotés des bovins et de fournir les premiers éléments concernant leur transposition au sein des exploitations agricoles. Les ruminants ont la capacité de digérer les hydrates de carbone de structure des végétaux et de produire de la viande et du lait pour la consommation humaine. Au niveau des cellules animales, les acides aminés sont indispensables pour assurer l’entretien et les productions. Ces acides aminés sont issus de la digestion intestinale des protéines microbiennes et des protéines alimentaires non dégradées dans le rumen. L’efficience azotée des ruminants est classiquement faible et très variable. L’excrétion d’azote dépend essentiellement de la quantité d’azoté ingérée et de la productivité animale. La connaissance des mécanismes de la digestion et du métabolisme azoté permet de tendre vers une efficience azotée grandissante. Les facteurs clés reposent sur l’utilisation dans le rumen de l’azote, la dégradation dans le rumen des protéines alimentaires selon la ration et le fourrage, le contrôle des micro-organismes responsables de la dégradation des protéines alimentaires et la formulation adéquate des rations évitant les excès de protéines par rapport aux besoins des animaux. L’efficience azotée est de plus très dépendante des apports énergétiques à la fois au niveau du rumen et des cellules animales des ruminants. Le métabolisme azoté au sein du rumen est considéré comme crucial pour moduler l’efficience azotée des ruminants et est en partie fonction des conditions propres à chaque exploitation agricole.
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