Abstract :
[en] One of the bronze plates formerly in the Bianchini collection, which entered the Cabinet des Médailles (Paris) at the end of the 18th century, bears a text and an image, supposedly unintelligible and therefore thought to be of a magic nature. A new examination of this artefact, actually the main part of a bracelet, shows that it depicts an assembly of twenty-eight divinities, illustrating the religious landscape of Egypt in the 2nd-3rd century, and that it is inscribed with two short acclamations. The first one exalts the greatness of the name of Sarapis, the second that of Neôtera the invincible. The identity of this goddess is difficult to define, but she often seems to correspond to a form of Isis assimilated to Korè. The glorifying invocation of these two gods, depicted with their pantheon, may be considered to be an expression of what is today called “megatheism”.
[fr] L’une des plaquettes en bronze de la collection Bianchini déposées à la fin du XVIIIe siècle au Cabinet des Médailles de Paris porte un texte et une image soi-disant inintelligibles qui en révèleraient la nature magique. Un nouvel examen du document, en réalité la pièce principale d’un bracelet, permet d’y reconnaître une assemblée de vingt-huit divinités reflétant le paysage religieux de l’Égypte du II-IIIe siècle apr. J.-C., ainsi que deux courtes acclamations. L’une célèbre la grandeur du nom de Sarapis, l’autre celle de Neôtera l’invincible, une déesse difficile à cerner, mais qui paraît souvent recouvrir une forme d’Isis assimilée à Korè. L’invocation magnifiée de ces deux figures divines, représentées avec leur panthéon, participe d’un phénomène religieux fréquent à cette époque que l’on qualifie aujourd’hui de mégathéisme.
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