Les six figures de cet article constitutent des copies d'écran de logiciels développés sous la direction d'Aurélien Bénel et de Christophe Lejeune (tous droits réservés). Ces logiciels servent de support aux descriptions et analyses (1) de l'École Française d'Athènes, (2-4) de Sébastien Brunet, Pierre Delvenne et Catherine Fallon, (3-5) des étudiants de Jean-Marc Luce et Pascale Jacquet, (6) de Gautier Pirotte.
[fr] En se focalisant sur les documents, l'interprétation et l'intersubjectivité, les technologies du Web 2.0 présentent de surprenantes analogies avec l'herméneutique philosophique, théorie de l'interprétation des textes. L'herméneutique philosophique fut obtenue par généralisation de l'herméneutique biblique par Dilthey au XIXe siècle pour être choisie comme alternative au positivisme dans la fondation de l'épistémologie et des méthodes des sciences de l'homme et de la société.
Le présent article tente de montrer en quoi les technologies du Web 2.0 semblent plus adaptées aux besoins des sciences de l'homme et de la société que l'informatique traditionnelle, historiquement liée au positivisme logique. Des illustrations sont fournies en archéologie et en sociologie, deux disciplines qui furent des précurseurs dans l'utilisation de la mécanographie et des ordinateurs.
Disciplines :
Computer science Sociology & social sciences Archaeology
Author, co-author :
Bénel, Aurélien; Université de Technologie de Troyes - UTT > Institut Charles Delaunay > Tech-CICO
Lejeune, Christophe ; Université Libre de Bruxelles - ULB > Centre de recherche en information et communication
Language :
French
Title :
Partager des corpus et leurs analyses à l'heure du Web 2.0
Publication date :
2009
Journal title :
Degrés: Revue de Synthèse à Orientation Sémiologique
ISSN :
0376-8163
Publisher :
Andre Helbo, Bruxelles, Belgium
Special issue title :
La réception des textes dans les archives du patrimoine autobiographique
Volume :
36-37
Issue :
136-137
Pages :
m1-20
Peer reviewed :
Peer Reviewed verified by ORBi
Commentary :
Erratum : Dans la partie sur Gadamer il faut lire "de sa propre appartenance à l'histoire" et non "son implication historique", expression un peu ambigüe.