Abstract :
[fr] Depuis la Convention de Rio (1992), la gestion durable des forêts est devenue un enjeu majeur dans le bassin du Congo. Cette thématique s’est traduite notamment par une révision des législations forestières de la plupart des pays de la sous-région dans le sens d’une meilleure prise en compte de la biodiversité. Les espèces animales sont particulièrement concernées puisque, désormais, les plans d’aménagement des concessions forestières doivent obligatoirement inclure un volet ayant trait à la faune sauvage. Par ailleurs, la certification forestière qui s’impose progressivement dans la sous-région constitue un autre outil de promotion de l’aménagement forestier durable, y compris pour la faune. En vue de cet objectif, tous les systèmes actuellement appliqués dans les forêts en voie de certification soumettent les exploitants à des exigences de gestion particulières en matière de faune. Or la connaissance de l’état des populations animales en présence est un prérequis indispensable à la planification de la gestion de cette ressource. C’est pourquoi, depuis quelques années, les recensements des grands et moyens mammifères se multiplient dans les forêts de production en cours d’aménagement. L’article fait le bilan critique es méthodes de comptage appliquées jusqu’à présent dans le contexte de l’aménagement forestier. Il soulève les nombreux inconvénients auxquels se heurtent les pratiques actuelles et s’interroge sur leur pertinence dans une perspective de suivi et de gestion du potentiel faunique des forêts exploitées.
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